Questions fréquentes
Consultez les réponses aux questions fréquemment posées sur la Gestion Intégrée des Eaux de Pluie (GIEP) et le dispositif proposé par la CARO ci-dessous.
Le sol a toujours été capable d’absorber l’eau.L’objectif est donc de ralentir le ruissellement en cas de pluie exceptionnelle pour qu’elle s’infiltre dans la partie supérieure du sol, sans l’enterrer. L’eau percole alors lentement vers la nappe phréatique ou est absorbée par les sols voisins.
Cette gestion intégrée des eaux de pluie est simple à mettre œuvre, il est possible d’aménager son terrain soi-même la plupart du temps.Ces aménagements mettent en valeur nos espaces verts, régénèrent les sols et réintroduisent de la biodiversité
Toutes les constructions neuves doivent aujourd’hui conserver les eaux pluviales sur leurs parcelles. Aucun raccordement au réseau pluvial ou rejet sur la voirie publique ne sont autorisés.
Oui, car le réseau d’évacuation des eaux pluviales est dimensionné avant tout pour récupérer les eaux de ruissellement de la voirie publique.
Ainsi, les eaux pluviales provenant de votre propriété pourraient occasionner une surcharge du réseau et générer ainsi des débordements sur les points bas de la ville.
Souvent, peu d’aménagements sont nécessaires et il est souvent possible de les faire soi-même. Ainsi, on peut adapter son terrain à partir d’une centaine d’Euros de fourniture.
La gestion étant intégrée aux plantations, l’entretien de votre jardin sera sensiblement le même.Dans le cas de l’installation d’un espace vert en creux, elle nécessite une fauche seulement 1 à 2 fois par an. De plus, la biodiversité développée par ces nouveaux apports d’eau contribuera à une protection supplémentaire à vos végétaux et plantes potagères.
Quel que soit le type de sol, les terrains ont toujours absorbé l’eau de pluie. L’eau qui tombe déjà sur votre gazon ne ruisselle pas, c’est la végétation qui l’absorbe. De nombreuses maisons sont déjà équipées ainsi et révèlent une grande efficacité de ces aménagements même en cas de pluies exceptionnelles . Le seul risque est d’avoir momentanément et occasionnellement quelques centimètres d’eau dans votre jardin.
Le stockage de l’eau est prévu dans les aménagements pour absorber des pluies fortes et répétées sur des zones maîtrisées. L’eau est retenue sur votre terrain et percole doucement en quelques heures. En moyenne, les ouvrages de gestion intégrée sont couverts d’eau 2 jours par an (GRAIE 2015) .
Ce risque est peu fréquent et n’est réel que si l’eau est concentrée sur une zone instable ou trop proche d’un bâtiment. Or dans le cas de la gestion intégrée des eaux pluviales, on évite justement de concentrer l’eau pour une meilleure infiltration.
Non, car le stockage de l’eau est inférieur à 48h. En revanche, si vous disposez d’un récupérateur d’eau, il vous faudra assurer l’obturation de ce dispositif de stockage en le fermant ou en posant un grillage de type moustiquaire afin d’éviter le développement de larves de moustiques.